Les points clés :
Voici un comparatif pour vous aider à faire le bon choix :
1) Lorsqu’un dirigeant choisit de se verser un salaire
- Il est imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.
- Après déduction des cotisations sociales sur le salaire brut, une déduction forfaitaire de 10 % est appliquée au titre des frais professionnels (sauf si le dirigeant opte pour les frais réels).
- Les prélèvements sociaux (CSG-CRDS) s’ajoutent à l’impôt. Ils sont de 9,7 % sur les revenus d’activité et de remplacement, calculés sur un salaire diminué de 1,75 % (dans la limite de 175 968 Euros pour 2023). NB: 6,8 % de la CSG est déductible des revenus bruts.
- La rémunération brute est également soumise aux cotisations sociales
2) Si le dirigeant opte pour des dividendes
- Ils sont imposés au prélèvement forfaitaire unique (PFU ou Flat Tax) de 12,8 % sur le montant brut.
- Si le dirigeant choisit le barème progressif de l’IR, un abattement de 40 % est appliqué sur le montant brut, après déduction des dépenses d’acquisition ou de conservation. Sauf exceptions, un prélèvement de 12,8 % est effectué à la source sur le montant brut des dividendes, à titre d’acompte sur l’imposition définitive.
- Les prélèvements sociaux sur les revenus de placement s’ajoutent à l’impôt, à hauteur de 17,20 %.
- Si le dirigeant opte pour le barème progressif, 6,8 % de la CSG est déductible. Si le PFU est choisi, aucune déduction n’est possible.
- Depuis 2013, certains dividendes sont soumis aux cotisations sociales. C’est le cas pour les gérants majoritaires de SARL, associés uniques d’EURL, et associés de SNC, lorsque la distribution dépasse 10 % du capital social, des primes d’émission et des sommes versées en compte courant.
En définitive
Le choix entre salaire et dividendes dépend de nombreux facteurs, tels que la situation financière de l’entreprise, les besoins personnels du dirigeant ou encore sa stratégie à long terme.